L’année 2023 devient peu favorable aux prêts bancaires du fait de la remontée des taux directeurs, politique monétaire de la Banque centrale européenne pour repousser les effets de l’inflation. Ainsi, le volume des achats immobiliers est en recul. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) deviennent alors une alternative pertinente à l’investissement dans la pierre en direct : la solution à adopter pour faire prospérer votre épargne.
Pas besoin d’acquérir de l’immobilier physique
Nul besoin de vous alourdir de l’acquisition immobilière et des transactions qui l’accompagnent : vous n’achetez que des titres de propriété, qui sont les parts de SCPI. Les conditions bancaires qui durcissent ainsi que les taux élevés sont encore accessibles aux professionnels – et de moins en moins aux ménages – tandis que vous achetez la SCPI à quelques centaines d’euros seulement la part.
Les SCPI peuvent être financés avec votre apport personnel
Vous pouvez, en effet, vous passer de la souscription au crédit, puisque votre apport personnel suffit pour financer votre investissement. Les avantages sont d’ailleurs nombreux : vous profitez pleinement de vos dividendes, qu’ils soient destinés à rehausser votre pouvoir d’achat, à être réinvestis dans d’autres placements, ou encore à rejoindre la poche destinée à préparer votre retraite.
Assurez-vous, toutefois, de disposer d’une couverture financière suffisante, dans la mesure où l’investissement SCPI comporte des risques de perte en capital. Toujours est-il que ces risques sont maîtrisés grâce aux expériences et au savoir-faire des sociétés de gestion.
Les rendements des SCPI sont plus élevés que les taux
Vous avez aussi la possibilité de vous tourner vers le prêt bancaire pour financer vos parts. Si les taux ont augmenté (3.5% pour ceux des crédits immobiliers), ils demeurent toutefois en dessous du rendement des SCPI (4.2%). Vous perdez environ 2% par rapport aux anciens taux avant l'inflation, certes, mais le jeu en vaut toujours la chandelle. Bon nombre de SCPI délivrent même des rendements bien au-delà de cette moyenne de 4.2%, en particulier celles qui viennent récemment de rejoindre le circuit en misant sur des stratégies innovantes. Leur taux de distribution est de 5.5%, voire au-delà de 6.3%.
Pas de risque de perte de valeur des SCPI
Malgré le contexte inflationniste qui prévaut depuis maintenant près d’un an, il n’y a pas de risque de dévalorisation en ce qui concerne le prix des parts, du moins pour la plupart des SCPI. En effet, certaines d’entre elles ont baissé le prix de leur ticket d’entrée après correction des prix de leurs actifs immobiliers. De manière plus concrète, c’est l’écart entre le prix de souscription et la valeur de reconstitution qui détermine cette revalorisation et ce, suivant les dispositions réglementaires en vigueur.
L’inflation et la remontée des taux des banques, comme énoncé précédemment, poussent les ménages à se tourner vers la pierre-papier pour accéder plus facilement à l’immobilier. Ce qui booste les collectes, malgré une légère baisse toutefois, comparée au bilan de l’année précédente.
Réaliser un comparatif : la précaution à prendre
La revalorisation ou, à l’inverse, la décote du prix de la SCPI, fait partie de ses principaux indicateurs de performance. Il importe donc de réaliser un comparatif à ce niveau. Quoi qu’il en soit, ces décotes sont minimes, et peuvent être rattrapées sur les années suivantes. Rappelons d’ailleurs que la durée de détention recommandée pour les SCPI est d’une dizaine d’années, période pendant laquelle les performances évoluent de manière favorable pour la majorité des cas.
Les autres indicateurs à relever en ce qui concerne les comparatifs que vous réaliserez sont le taux de distribution (TD) ainsi que le taux d’occupation financier (TOF).