Vous disposez de plusieurs solutions pour investir dans l’immobilier, et le dispositif Pinel fait partie de ceux qui vous apportent un plus : la réduction de votre impôt sur le revenu. En effet, en fonction du montant de votre investissement, vous défiscalisez 10.5%, 15% ou 17.5% en optant pour la période d’engagement de 6 ans, 9 ans ou 12 ans. Vous avez aussi la possibilité de souscrire au Pinel Plus ou Super Pinel qui vous donne accès à des taux plus intéressants, soit 12%, 18% ou 21% de réduction fiscale, toujours en fonction de votre période d’engagement comme énoncé ci-dessus.
Quels sont les véritables atouts de la loi Pinel, et quelles sont les erreurs à éviter pour maximiser vos gains ?
Les véritables atouts de la loi Pinel
En plus de la réduction d’impôt que nous venons de mentionner ci-dessus, la loi Pinel est une ouverture à d’autres nombreux atouts. En premier lieu, vous investissez dans de l’immobilier neuf, c’est-à-dire que celui-ci dispose de tous les potentiels pour séduire les locataires. Idem au moment de la revente si vous décidez de vous en séparer, une fois la période d’engagement échue.
L’immobilier Pinel vous rapporte des loyers - que vous devez toutefois calculer en tenant compte des plafonds déterminés par la loi. Il s’agit de plafonds par zone et en rapport avec les ressources des locataires.
Acheter un bien Pinel, c’est aussi intégrer un actif de qualité dans votre patrimoine, puisqu’il prendra de la valeur au fil du temps, en particulier grâce au foncier. C’est en effet dans des zones à forte tension locative que l’immobilier aura été construit, c’est-à-dire en zone A Bis, A et B1. Ces dernières sont de grandes agglomérations à tension immobilière élevée.
Toujours du point de vue patrimonial, acquérir un bien Pinel, c’est aussi protéger vos proches à votre décès. Vous le leur transmettez au moment de la succession afin qu’ils puissent, à leur tour, profiter de tous les atouts qui en découlent. La transmission peut aussi être programmée entre vifs, via la donation. Attention cependant, vous devez être sorti de tout engagement (soit après 6 ans, 9 ans ou 12 ans de détention sous Pinel).
Les pièges et les points faibles à anticiper
Afin de rentabiliser votre investissement Pinel, sachez avant tout que votre réduction d’impôt doit avoir été bien calculée et ce, en tenant compte de vos réels besoins en défiscalisation. Si vous n’avez pas d’impôt à payer, ou si vous n’êtes redevable que d’un faible montant d’IR, il vaut mieux investir dans de l’immobilier classique pour lequel vous aurez la liberté de choisir vous-même l’emplacement et de fixer le montant des loyers.
Le bien Pinel rapporte aussi des revenus locatifs qui sont des revenus fonciers assujettis à l’impôt sur le revenu. Attention donc à bien anticiper ce que vous devez à l’administration fiscale, en ce qui concerne ces revenus fonciers. En clair, la réduction d’impôt doit être plus intéressante que l’imposition en contrepartie.
Pour investir sans vous tromper, il est toujours préférable de faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine ou un conseiller financier qui analysera en profondeur votre situation fiscale et financière afin de faire ressortir une stratégie parfaitement personnalisée.
Parmi les autres points faibles se rapportant à l’investissement Pinel : le coût à l’acquisition. Celui-ci se révèle plus ou moins important du fait que vous achetez en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) auprès d’un promoteur immobilier. Les prix sont alors plus élevés que ceux sur le marché classique : n’hésitez pas à négocier !